Le blog de nlehuby

déc. 11, 2013

Plongée & rando à Banyuls-Sur-Mer

Aujourd'hui, je suis à Perpignan, chez mon acolyte, pour une journée sportive (comme quoi, tout peut arriver …)

Et ça commence fort, le samedi matin vers 7 heures, où nous prenons le train pour aller à Banyuls-sur-mer.
Nous nous dirigeons vers une borne pour acheter un billet. Je crois que j'aurais dû laisser mon acolyte faire, parce que visiblement, les bornes SNCF et moi, c'est pas trop ça …
Bref, nous ne retrouvons pas le train que nous avions prévu de prendre (nous avions regardé les horaires la veille) : le train Intercités de nuit qui s'arrête dans cette gare.
Le guichetier nous indique qu'on n'a qu'à monter et voir directement avec le controleur, de toute façon, le train arrive …
Nous montons, parcourons quelques voitures, puis nous installons finalement sur un siège inclinable. Quelques minutes plus tard, notre arrêt est là. Pas l'ombre d'un agent SNCF à bord de ce train, nous venons de faire un voyage aux frais de la princesse SNCF. Pourtant, on était plein de bonne volonté, tant pis !

À Banyuls-sur-mer, nous profitons pour faire une petite plongée à Cap l'Abeille, 22 mètres et 42 minutes. Très sympathique, bien que j'aie fini ma bouteille !

moi qui plonge

mon acolyte, plongeur émérite et photographe, m'a immortalisée sous l'eau (avant que je ne finisse ma bouteille :p).  

Après l'effort, le réconfort, nous nous réchauffons soigneusement et
savourons un bon thé à la menthe, puis un repas qui tient bien au corps,
car l'après-midi, c'est rando ! C'est inédit pour mon acolyte également
nous allons faire le sentier des douaniers, entre Banyuls-sur-mer et Port-Vendres.

La première difficulté consiste à trouver le départ du sentier. Les gens que nous croisons sont des touristes et sont peu au courant ; nous rentrons finalement dans un restaurant, qui nous renseigne et nous lâche un “bon courage !” lorsqu'on nous partons. On aurait dû se douter de quelque chose …

Nous commençons notre ballade. Les paysages sont magnifiques (comme souvent sur le sentier des douaniers) et nous papotons, tout va bien.

Au bout d'un peu plus de trois heures, et après quelques montées et descentes assez raides, nous atteignons un phare bordé de quelques habitations. Nous pensons être arrivés. Ça tombe bien, nous commençions à avoir soif : nos gourdes sont vides depuis un certain temps. Nous interrogeons des passants pour savoir où est la gare qui nous permettra de rejoindre notre lieu de départ.

“Quelle gare ? Y a pas de gare à Cap Béar”

Ah. Voilà une difficulté non prévue.  En fait, nous ne sommes qu'au deux tiers du parcours.

Nous repartons donc, après quelques détours (dans les jardins de quelques personnes, entre autres) pour retrouver le sentier, pas très bien balisé. Toujours des beaux paysages, mais on papote nettement moins. Il fait chaud, on est à sec, et en plus, la plongée, ça déshydrate pas mal, donc on n'a pas fière mine …

Après environ une heure, nous arrivons enfin à destination. On se pose dans le premier café venu et on commande une glace pour reprendre des forces. Le serveur nous amène à chacun une glace, avec une cuillère dans un grand verre d'eau chaude.

Sans nous concerter, nous nous jettons tous les deux sur le verre d'eau, sous l'oeil incrédule du serveur …

Là, ça commence à aller mieux, on savoure le petit port provincial et on spécule sur le business model des petits trains touristiques. Car il y a un petit train dans la ville de Port-Vendres, et nous n'étions pas très loin de son “terminus”. Après quelques considérations passionnantes (il faut un permis spécial pour conduire un petit train ? Tu crois qu'on peut faire un créneau avec un petit train ? Etc), nous repartons, direction la gare TER. Mais elle est loin, et dans les hauteurs de la ville.

Alors que nous nous résignions, nous passons devant un arrêt de bus. Bien sûr, cela attire mon attention. Et là, que lis-je ? car départemental : Port-Vendres – Banyuls : 1 euro. Là, notre esprit se met en branle face à ce dilemne : marcher pour monter à la gare et payer un TER, rester ici et attendre un car pour un euro.

Après des minutes intenses de réflexions et de débat houleux, nous optons finalement pour le car ;) Bon évidemment, l'info voyageur, c'est pas trop ça, il y a une belle affiche publicitaire, mais pas les horaires … Le site n'est pas à la pointe de ce qu'on peut faire en terme d'ergonomie sur petit écran [1] : je me retrouve à naviguer sur le site pas vraiment adapté à mon terminal mobile, et l'info est introuvable : je finis par télécharger un fichier pdf avec le plan du réseau et les horaires.

Ouf, il passe dans 5 minutes.

Le retour est nettement plus reposant et plus rapide : en quinze minutes, retour à la case départ, alors qu'on avait bien mis quatre heures pour arriver jusque là. Nous nous arrêtons à Banyuls, où nous récupérons notre matos de plongée, que nous avions laissé là pour être plus à l'aise dans la rando. Malgré la rapidité du retour, nous ne pouvons pas prendre le TER que nous espérions.

Nous profitons donc de la fête des Vendanges à Banyuls sur Mer pour faire le tour du marché et de la ville.

Puis recommencer, parce que Banyuls, c'est pas bien grand et qu'une heure, c'est long.

Au deuxième passage, un poteau attire mon attention : un panneau centre-ville dans un sens, et un autre, avec un logo piéton, dans le sens opposé. Bon tous les chemins mènent à Rome, mais certains plus que d'autres … C'est le chemin rapide, et le chemin avec les ralentisseurs parce que c'est une zone résidentielle ? Et puis, histoire de semer encore un peu plus le doute, un sens interdit qui n'indique pas bien clairement à quelle route il est rattaché.

signalétique efficace

Bref, c'est enfin l'heure du retour. Nous allons acheter notre billet de TER à la borne. Il nous faut alors choisir si on souhaite partir en zone blanche ou en zone bleue. Et là, évidemment, il n'y a pas de calendrier voyageur qui nous indique si nous allons partir en zone blanche ou bleue.

Je vais jusqu'au bout de la procédure en choisissant une zone au hasard, pour avoir le prix. Je recommence tout, en prenant l'autre zone, pour comparer le prix. La première était moins cher, donc dans le doute, je vais opter pour celle-là.

Je recommence tout une troisième fois et j'achète les billets. C'est le comble, ça fait 5 minutes que je tripote cette borne et si ça se trouve, on va se retrouver en situation de fraude …

Nous montons dans le train. Encore une fois, pas d'agent SNCF. Je pense que j'ai fait le bon choix de zone …

[1] à l'inverse, pour un bon exemple de site d'information voyageur adapté aux terminaux mobiles tels que le mien (écran plus petit de 4 pouces) : www.destineo.fr