janv. 28, 2015
Ce bar, idéalement situé dans le centre de Prague est une étape
obligatoire si vous visitez la ville.
Afficher une carte plus
grande
Ici, des voies ferrées courent entre les tables, voire même au milieu
des tables pour les plus chanceux.
Une fois commandées, les boissons (de préférence des bières, pour donner
dans le local) sont apportées sur des wagons.
Attention cependant à ne pas passer trop de temps à prendre des photos
ou à admirer la figurine du conducteur de train : l’arrêt est marqué
quelques secondes, puis le train repart !
éloignez-vous de la bordure du quai s'il-vous plait
On admirera aussi la signalisation un peu atypique ;)
juil. 05, 2014
Ce samedi, c'était la chasse aux trésors de
Paris !
Mes acolytes et moi nous sommes donc lancés sur la trace d'Érasme et de
sa bien aimée !
Voir en plein écran
juin 20, 2014
S’il y a une région qui se prête particulièrement aux railtrips comme je
les aime, c’est bien la région PACA.
Je ne cesse de m’émerveiller de tout ce qu’on peut voir et faire en
prenant un TER à moins de 5 euros.
J’ai en effet profité du week-end de l’ascension pour réaliser deux
petits railtrip fort sympathiques, quoique, pour changer, j’ai encore eu
des grands moments de solitude face aux bornes de vente de billets.
Départ d’Antibes, direction Beaulieu-sur-Mer pour une petite promenade
le long de la mer, vers randonnée vers St-Jean-Cap-Ferrat
Direction les bornes pour acheter des billets.
Pour ma part, je me dirige vers la borne classique qui vend des billets
pour les trains grandes lignes mais aussi les TER (les jaunes moches
habituelles) pour acheter deux billets (pour un de mes acolytes et
moi-même)
Je saisis mes 342 options nécessaires jusqu’à arriver au moment où il
faut saisir son numéro de carte voyageur ou son numéro de carte jeune.
Mon acolyte commence à farfouiller dans ses affaires, ça traine ça
traine et loupé ! il faut tout recommencer depuis le début.
Vu que les autres acolytes ont libéré une borne TER, je migre vers
celle-ci car j’ai souvenir qu’elles sont plus simples à utiliser.
Là effectivement, il n’est pas nécessaire de donner son numéro de carte
voyageur (de toute manière, avec un billet si peu cher, on ne cumule
même pas de points de fidélité !), je passe sans encombre l’étape du
choix de la zone (bleue ou blanche) grâce à l’étiquette positionnée
au-dessus de l’écran (pas comme à Banyuls-Sur-Mer) et j’arrive
rapidement au moment où il faut payer. Là, dans la précipitation, je me
trompe et je mets ma carte bancaire dans la fente réservée à une autre
carte (carte d’abonné TER ? je ne sais plus). Argh, la borne plante. Il
faut attendre qu’elle redémarre.
Bon aller, troisième essai, cette fois-ci c’est la bonne, je suis
finalement en possession de mes deux billets. Comme vous pouvez le voir,
j’ai toujours autant de mal à utiliser les bornes SNCF …
Compostage, et direction la plage !
La petite promenade en train est assez rapide, et laisse place à une
vraie promenade sur le littoral, entre la mer et les montagnes.
Sur le chemin, nous apercevons, entre autres, le village perché d’Èze,
où nous allons le lendemain !
Je vous épargne les détails, passons directement au lendemain.
De même, tout commence dans la gare d’Antibes, au moment d’acheter son
billet de TER.
Rebelote, je sélectionne les options, je cherche la zone, etc. Au bout
de quelques étapes, je me rends compte que je me suis gourée : j’ai
sélectionnée 12/25 découverte au lieu de carte jeune : je recommence
tout.
Pour rien, visiblement, c’est le même prix.
Mais impossible cette fois d’acheter plusieurs billets en même temps …
zut, les bornes se ressemblent mais ne sont pas exactement les mêmes.
Je ne voudrais pas lancer une théorie du complot mais quand même, si on
avait voulu rendre l’achat de billet de train compliqué, on ne s’y
serait probablement pas pris autrement.
Bref, je refais tout deux fois, et c’est parti !
Ou pas, vu que le prochain train est en fait dans une heure.
Du coup, j’ai proposé à mes acolytes de cartographier sur OSM
l’accessibilité de la gare d’Antibes mais étonnement, la proposition de
la partie de UNO sur la plage a obtenu plus de suffrages …
Comme la plage d’Antibes est un peu loin de la gare, nous décidons
d’aller plutôt à la plage sur une gare de notre parcours. En effet, avec
une sortie située à quelques dizaines de mètres de la plage, c’est la
gare de Biot qui maximise le temps passé à attraper des coups de soleils
en mangeant des +4.
Bon, là en théorie, on aurait dû reprendre des tickets car apparemment,
deux tickets A vers B puis B vers C, ça coute plus cher qu’un ticket A
vers C.
Mais bon, le guichet est squatté par des étrangers qui vont surement à
Monaco, et le temps qu’on trouve un moyen d’échanger les billets déjà
achetés contre les nouveaux sur une borne, c’est sûr qu’on risque de ne
plus faire ni plage ni UNO, et qu’on va rater le fameux train pour
lequel on a initialement pris un billet !
Donc bref, on monte dans le premier train et va se couvrir les fesses de
la poussière blanche de la plage de Biot, puis on reprend notre train
initial et on arrive finalement à Èze !
On se trompe de sortie, on traverse les voies sur un passage à niveau
puis on arrive finalement devant un restaurant. Ça tombe bien, cette
matinée nous a épuisé et nous avons besoin de nous restaurer pour
attaquer l’ascension de Èze par le chemin de Nietzche.
Mais surprise, il se met à pleuvoir …
On attends donc et on en profite pour prendre entrée, plat, dessert,
café et faire des pyramides de sucre.
Ça ne se calme pas, on commence à envisager l’option retour sans rando …
Un bus passe très régulièrement et s’arrête pas très loin, et il semble
aller dans la bonne direction.
Je tente de regarder ses horaires sur mon smartphone low cost : hum, pas
de Centrale de Mobilité dans cette région, pas de système d’information
multimodale régional, il faut que je me tape le site pas du tout adapté
des cars départementaux.
Comme d’habitude, ça fonctionne pas super, on laisse tomber et on se
rabat sur notre ami le train …
Mais au moment où on se décide à partir, la pluie se calme enfin : go go
go !
Nous attaquons donc une ballade très sympathique, d’une grosse
demi-heure..
La vue est magnifique : le regard d’un de mes acolyte s’arrête sur les
falaises, le mien sur la ligne de chemin de fer qui longe la mer ...
Le parcours est bien indiqué, et jalonné de passages informatifs sur
Nietzche qui aurait écrit son fameux bouquin dans ces lieux.
Bien indiqué, bien indiqué … pas partout quand même
Et la randonnée s’achève dans une petite cité médiévale de rues pavées
et de galeries d’art.
Nous trainassons un peu puis prenons le chemin du retour.
À mi-parcours, nous regardons les horaires du prochain TER qui nous
ramène à Antibes et … on se met à courir vers la gare.
Ça me rappelle une idée sur laquelle j’avais bossée dans un hackathon,
pour proposer, entre autres, des trajets TER + rando + TER, en
optimisant les temps pour ne pas se retrouver à courir pour avoir son
train, ou à l’inverse à attendre deux heures à la gare parce qu’on l’a
loupé …
déc. 21, 2013
Je me dégage de mon siège inclinable et sors de la voiture en actionant
la porte à ouverture pneumatique qui fait tant de bruit et me réveille
en sursaut toutes les heures environ, et je me dirige vers le couloir
permettant de changer de voiture. Je veux ouvrir les portes pour
rejoindre les toilettes de la voiture de derrière. Mais par la vitre de
ces portes, je vois une gare faiblement éclairée qui s'éloigne ..
wow, il est 4 heures du matin, je suis dans un Intercités de nuit et je
suis complètement déphasée : le reste du train a été largué une bonne
heure auparavant.
Comment me suis-je retrouvée dans cette situation ?
Flashback : 11 heures plus tôt
Je suis au boulot, je vérifie une dernière fois dans mon calendrier
l'évènement créé par Capitaine
Train (l'agence de
voyage en ligne qu'elle est bien !). Mon train est dans cinquante
minutes.
Un petit SMS à mon acolyte qui doit être sur le départ également, pour
lui déconseiller de prendre la ligne de métro 10, dont le trafic vient
tout juste de reprendre après une longue interruption.
Un petit coucou aux collègues et je vais prendre mon bus, direction la
gare d'Austerlitz.
Et là, c'est le drame ... Le trajet dure habituellement une petite
quizaine de minutes, mais là, ça ne roule pas ! Au bout d'une
demi-heure, on arrive péniblement à la gare de Bercy. Génial, à pied, je
serais arrivée avant ! Je commence à paniquer, d'autant plus que mon
acolyte est également en galère avec le métro.
Ça ne s'arrange pas, j'aurais dû descendre à Bercy et finir à pied. Je
craque d'ailleurs à gare de Lyon, mais il est déjà trop tard, je suis en
conversation avec mon acolyte, et j'entends dans le téléphone le message
de départ du train ...
Ok, j'ai donc raté mon train. Et c'est une première !
Mais ça tombe bien, je suis à la gare de Lyon, je vais donc pouvoir
faire le nécessaire facilement pour continuer mon voyage.
Déjà, c'était un trajet en deux étapes : d'abord un TGV jusqu'à
Brive-La-Gaillarde, puis un TER jusqu'à ma destination.
Je me dis que je peux annuler la deuxième partie de mon voyage : le TER
Brive vers Rodez, vu qu'il est dans 4 heures ...
Direction une borne. Aïe, j'avais oublié que c'était un départ de
vacances, y a des gens partout !!
Bref, je fais la queue, je tripote un peu tous les boutons. Je finis par
retirer mes billets, c'est le seul truc que j'ai réussi à tirer de la
borne.
Heureusement, je peux faire le choix de ne retirer que les miens, alors
que j'ai acheté ceux de mon acolyte en même temps : il n'a pas raté le
train, mais s'il avait retiré mon billet et était parti avec, j'aurais
été bien embêtée ...
Bon, stop, faisons une pause et réfléchissons un peu : qu'est-ce que je
fais ici ? Qu'est ce que je cherche à faire ?
1) me faire rembourser une portion du trajet (parce que ça coute quand
même un peu cher)
2) trouver un autre billet pour Rodez d'ici demain midi, si possible
abordable ...
Retour à la borne, pour tenter de me faire rembourser ma deuxième partie
de trajet.
Mais là, pas moyen. Ça me rappelle ce tweet très à propos :
je viens d'acheter BORNE SNCF SIMULATOR, j'suis bloqué au niveau 56,
je dois échanger 1 billet en moins de 25 minutes
— Babor (@baborlelefan) February 6,2014
- Je me dis qu'il vaut mieux que j'aille au guichet.
- Direction les guichets. Nouveau système (ptet pas si nouveau, ça fait
- longtemps que je ne suis pas allée au guichet ...), il faut prendre un
- ticket.
- Il m'indique : "il y a 73 personnes devant vous, temps d'attente estimé
- 42 minutes". Merci de le préciser, avec tous les gens qu'il y avait
là, j'aurais plutôt estimé une heure et demi !
Je m'approche d'un agent SNCF, qui a l'air de s'ennuyer royalement et
lui demande innocemment, en montrant ma carte Grand Voyageur : "dites, y
a pas un guichet spécial pour ceux qui ont la carte ?"
"Ah non madame désolé, c'est seulement pour ceux qui ont la carte Grand
Voyageur plus plus !"
Mouais, je pense pas que ça existe mais admettons, je vais faire la
queue.
Après vérification, il y a bien un guichet spécial Grand Voyageur à Gare
de Lyon, et il n'y a pas de programme de fidélité qui ressemble à Grand
Voyageur ++. Merci.
Là, j'ai un petit moment de doute. J'ai acheté mon billet dans l'agence
de voyage qu'elle est
bien, et je vais
demander à la SNCF de me rembourser un billet que je ne lui ai pas payé
directement : est-ce que ça va fonctionner ? J'ai envie de consulter le
site de Capitaine Train, mais mon smartphone low cost n'est pas de cet
avis.
[Ceci dit, pour ceux que cette question taraude autant que moi, la
réponse est : la SNCF rembourse si le montant est inférieur à 5 euros.
Sinon, il faut effectivement s'adresser à Capitaine Train]
Comme 40 minutes, ça fait long, je retourne pianoter sur la borne.
J'attaque la partie 2 de mon plan : me trouver un autre billet pour
aller à Rodez.
C'est amusant comme c'est étonnamment conçu une borne : je choisis ma
destination, mon horaire, si je veux un siège inclinable, une place côté
couloir, etc et enfin, je vois s'afficher le prix !
Je me demande si le fait de devoir faire tous ces choix avant d'avoir le
prix est juste une erreur de conception, ou si c'est fait exprès pour
que tu prennes n'importe quel billet, juste parce que t'as la flemme de
cliquer sur "tout annuler", et de recommencer avec un autre train pour
savoir lequel est le moins cher ...
Bref, je réfléchis : je le prends, je le prends pas ?
C'est un train de nuit, je vais arriver très tôt à Rodez : mes hôtes
pourront-ils venir me chercher ? J'hésite.
Derrière moi, les gens me pressent et s'impatientent de manière fort
incivique. Tant pis, je cède à la pression sociale et je le prends. Au
pire, je me le ferai aussi rembourser au guichet, au point où j'en suis
...
Mon billet sera sur ma carte voyageur, la borne m'imprime le mémo.
J'avais choisi un siège côté couloir, je suis côté fenêtre : non
seulement on me force à choisir tout un tas d'options sans intérêt avant
de m'afficher le prix, mais en plus on n'en tient pas compte. Mais
pourquoi y a pas des bornes Capitaine
Train dans les gares ?
Bref, mon tour vient enfin.
J'explique donc ma mésaventure au guichetier : j'ai raté mon TGV pour
Brive, j'aimerais me faire rembourser mon TER Brive-Rodez.
Il me regarde avec un air peiné. Puis il me lâche enfin : "ça va pas
être possible, vous n'avez qu'un seul billet pour les deux"
Ah. Ça explique pourquoi je ne trouvais pas cette option sur la borne.
"Mais attendez" me dit-il en retournant mon billet. "Votre billet est
échangeable avec une retenue le jour du départ"
"Même après le départ"
"Ben oui, le jour du départ"
Ah ah, la chance tourne en ma faveur. Je lui dit que je vais prendre
cette option.
"Bon alors, à quelle heure voulez-vous partir ?"
"Ben, je viens de prendre un billet pour le train de nuit"
"Parfait, je vais vous échanger votre billet initial contre un billet
dans le train de nuit, puis je vais vous rembourser le billet que vous
avez pris à la borne"
Ok, alors autant mes expériences avec la borne étaient déprimantes,
autant je sens que je vais bien m'entendre avec le monsieur du guichet
!
Je lui paye les frais d'échange et lui donne mon billet. Il gribouille
des choses dessus, puis là, retournement de situation non prévu :
"le train est complet, je ne peux pas vous faire un billet pour ce
train-là. En fait, vous avez pris la dernière place, à la borne"
Noooon !
"Il ne reste qu'une seule solution : je vous rembourse d'abord votre
billet pour le train de nuit que vous avez pris à la borne, puis je vous
échange votre premier billet contre la place dans le train de nuit que
vous venez de libérer"
Balèze hein, le monsieur du guichet !
"mais c'est pas sûr que ça va marcher, quelqu'un pourrait prendre la
place que vous aller libérer avant que j'ai fini la manip'"
Du coup, on prend un peu de temps pour étudier les autres solutions (les
trains du lendemain matin).
Puis, c'est parti, on lance le tour de passe-passe !
Il me rembourse mon billet.
Puis il procède à l'échange et bingo, ça fonctionne ! Je viens donc de
me faire rembourser un billet de train acheté 20 minutes plus tôt afin
de racheter très exactement le même billet !
Il m'imprime mon nouveau billet et je le remercie chaleureusement.
Fin de l'épisode guichet.
Bon, là, petit intermède puisque le train est dans 3 heures.
J'arrive finalement à la gare d'Austerlitz avec près d'une heure
d'avance (pas question de rater celui-là !).
Et là, grosse suprise, le train est à quai et l'embarquement a déjà
commencé. Ça me change des TGV Marseille-Paris où la voie est indiquée 5
minutes avant le départ !
C'est (presque) un bi-tranche divergeant : une grosse partie du train
est en direction de Toulouse alors que l'autre va à Albi. Il faudra que
je reste éveillée pour assister au décrochage des voitures et à la
séparation !
Je me retrouve finalement sur mon siège inclinable, fort épuisée par ces
mésaventures.
Je m'endors donc, et me réveille périodiquement, à chaque fois que
quelqu'un actionne la porte pour se rendre dans les toilettes qui sont
dans la voiture de derrière. Fait amusant, à chaque fois que je me
réveille, sur l'écran de ma voisine (qui se reflète assez bien dans la
vitre), je vois Jim Carrey en train de copuler avec un autre gars ... y
a des jours comme ça, où le sort semble s'acharner sur moi ...
Enfin voilà, c'est comme ça que je me suis retrouvée, la main sur la
poignée de la porte de ma voiture, à regarder une gare de province
s'éloigner par la fenêtre, en me demandant où étaient passés les
toilettes ...
déc. 11, 2013
Aujourd'hui, je suis à Perpignan, chez mon acolyte, pour une journée
sportive (comme quoi, tout peut arriver …)
Et ça commence fort, le samedi matin vers 7 heures, où nous prenons le
train pour aller à
Banyuls-sur-mer.
Nous nous dirigeons vers une borne pour acheter un billet. Je crois que
j'aurais dû laisser mon acolyte faire, parce que visiblement, les bornes
SNCF et moi, c'est pas trop ça …
Bref, nous ne retrouvons pas le train que nous avions prévu de prendre
(nous avions regardé les horaires la veille) : le train Intercités de
nuit qui s'arrête dans cette gare.
Le guichetier nous indique qu'on n'a qu'à monter et voir directement
avec le controleur, de toute façon, le train arrive …
Nous montons, parcourons quelques voitures, puis nous installons
finalement sur un siège inclinable. Quelques minutes plus tard, notre
arrêt est là. Pas l'ombre d'un agent SNCF à bord de ce train, nous
venons de faire un voyage aux frais de la princesse SNCF. Pourtant, on
était plein de bonne volonté, tant pis !
À Banyuls-sur-mer, nous profitons pour faire une petite plongée à Cap
l'Abeille, 22 mètres et 42 minutes. Très sympathique, bien que j'aie
fini ma bouteille !
mon acolyte, plongeur émérite et photographe, m'a immortalisée sous
l'eau (avant que je ne finisse ma bouteille :p).
- Après l'effort, le réconfort, nous nous réchauffons soigneusement et
- savourons un bon thé à la menthe, puis un repas qui tient bien au corps,
- car l'après-midi, c'est rando ! C'est inédit pour mon acolyte également
- nous allons faire le sentier des douaniers, entre Banyuls-sur-mer et
Port-Vendres.
La première difficulté consiste à trouver le départ du sentier. Les gens
que nous croisons sont des touristes et sont peu au courant ; nous
rentrons finalement dans un restaurant, qui nous renseigne et nous lâche
un “bon courage !” lorsqu'on nous partons. On aurait dû se douter de
quelque chose …
Nous commençons notre ballade. Les paysages sont magnifiques (comme
souvent sur le sentier des douaniers) et nous papotons, tout va bien.
Au bout d'un peu plus de trois heures, et après quelques montées et
descentes assez raides, nous atteignons un phare bordé de quelques
habitations. Nous pensons être arrivés. Ça tombe bien, nous commençions
à avoir soif : nos gourdes sont vides depuis un certain temps. Nous
interrogeons des passants pour savoir où est la gare qui nous permettra
de rejoindre notre lieu de départ.
“Quelle gare ? Y a pas de gare à Cap Béar”
Ah. Voilà une difficulté non prévue. En fait, nous ne sommes qu'au deux
tiers du parcours.
Nous repartons donc, après quelques détours (dans les jardins de
quelques personnes, entre autres) pour retrouver le sentier, pas très
bien balisé. Toujours des beaux paysages, mais on papote nettement
moins. Il fait chaud, on est à sec, et en plus, la plongée, ça
déshydrate pas mal, donc on n'a pas fière mine …
Après environ une heure, nous arrivons enfin à destination. On se pose
dans le premier café venu et on commande une glace pour reprendre des
forces. Le serveur nous amène à chacun une glace, avec une cuillère dans
un grand verre d'eau chaude.
Sans nous concerter, nous nous jettons tous les deux sur le verre d'eau,
sous l'oeil incrédule du serveur …
Là, ça commence à aller mieux, on savoure le petit port provincial et on
spécule sur le business model des petits trains touristiques. Car il y a
un petit train dans la ville de Port-Vendres, et nous n'étions pas très
loin de son “terminus”. Après quelques considérations passionnantes (il
faut un permis spécial pour conduire un petit train ? Tu crois qu'on
peut faire un créneau avec un petit train ? Etc), nous repartons,
direction la gare TER. Mais elle est loin, et dans les hauteurs de la
ville.
Alors que nous nous résignions, nous passons devant un arrêt de bus.
Bien sûr, cela attire mon attention. Et là, que lis-je ? car
départemental : Port-Vendres – Banyuls : 1 euro. Là, notre esprit se met
en branle face à ce dilemne : marcher pour monter à la gare et payer un
TER, rester ici et attendre un car pour un euro.
Après des minutes intenses de réflexions et de débat houleux, nous
optons finalement pour le car ;) Bon évidemment, l'info voyageur, c'est
pas trop ça, il y a une belle affiche publicitaire, mais pas les
horaires … Le site n'est pas à la pointe de ce qu'on peut faire en terme
d'ergonomie sur petit écran [1] : je me retrouve à naviguer sur le
site pas vraiment adapté à mon terminal mobile, et l'info est
introuvable : je finis par télécharger un fichier pdf avec le plan du
réseau et les horaires.
Ouf, il passe dans 5 minutes.
Le retour est nettement plus reposant et plus rapide : en quinze
minutes, retour à la case départ, alors qu'on avait bien mis quatre
heures pour arriver jusque là. Nous nous arrêtons à Banyuls, où nous
récupérons notre matos de plongée, que nous avions laissé là pour être
plus à l'aise dans la rando. Malgré la rapidité du retour, nous ne
pouvons pas prendre le TER que nous espérions.
Nous profitons donc de la fête des Vendanges à Banyuls sur Mer pour
faire le tour du marché et de la ville.
Puis recommencer, parce que Banyuls, c'est pas bien grand et qu'une
heure, c'est long.
Au deuxième passage, un poteau attire mon attention : un panneau
centre-ville dans un sens, et un autre, avec un logo piéton, dans le
sens opposé. Bon tous les chemins mènent à Rome, mais certains plus que
d'autres … C'est le chemin rapide, et le chemin avec les ralentisseurs
parce que c'est une zone résidentielle ? Et puis, histoire de semer
encore un peu plus le doute, un sens interdit qui n'indique pas bien
clairement à quelle route il est rattaché.
Bref, c'est enfin l'heure du retour. Nous allons acheter notre billet de
TER à la borne. Il nous faut alors choisir si on souhaite partir en zone
blanche ou en zone bleue. Et là, évidemment, il n'y a pas de calendrier
voyageur qui nous indique si nous allons partir en zone blanche ou
bleue.
Je vais jusqu'au bout de la procédure en choisissant une zone au hasard,
pour avoir le prix. Je recommence tout, en prenant l'autre zone, pour
comparer le prix. La première était moins cher, donc dans le doute, je
vais opter pour celle-là.
Je recommence tout une troisième fois et j'achète les billets. C'est le
comble, ça fait 5 minutes que je tripote cette borne et si ça se trouve,
on va se retrouver en situation de fraude …
Nous montons dans le train. Encore une fois, pas d'agent SNCF. Je pense
que j'ai fait le bon choix de zone …
[1] à l'inverse, pour un bon exemple de site d'information voyageur
adapté aux terminaux mobiles tels que le mien (écran plus petit de 4
pouces) : www.destineo.fr