Le blog de nlehuby

nov. 02, 2015

Les données horaires du STIF en opendata !

Une discussion, autour d'une bière, avec un acolyte néophyte

Moi : T'as vu, le STIF ouvre ses données ?!
Lui : ah
Moi : Ben c'est cool, on va enfin avoir des bonnes données transport en opendata sur toute l'île-de-France !
Lui : ah, ouais, ça a l'air cool ... (Bois) Mais attend, on n'a pas déjà eu cette conversation il y a trois ans ?
Moi : ah non, ça c'était quand la RATP ouvrait ses données.
Lui : Ah. C'est pas pareil ?
Moi : Ah ben non, noob !
Lui : c'est quoi le STIF au fait ?
Moi : le STIF, Syndicat des Transports d'Île-de-France, c'est notre autorité organisatrice de transports. C'est le STIF qui organise tout le transports public, définit l'offre et la qualité de service attendue de la part des transporteurs, gère la modernisation du réseau, fixe les tarifs, ...
Lui : Ah bon, c'est pas la RATP qui décide des tarifs ?! Je suis sûre d'avoir déjà lu ou entendu "la RATP augmente le prix du pass navigo"
Moi : Et oui ! Mais c'est oublier qu'il n'y a pas que le RATP en Île-de-France ! C'est grâce au STIF qu'on peut traverser toute la région d'un bout à l'autre avec le même titre de transport, qu'on pourra acheter aussi bien à une borne RATP, à un guichet Transilien ou dans un bus de banlieue
Lui : Ok, mais  la RATP, c'est quand même le principal transporteur, ils ont les métro, tous les bus dans Paris, et tous les bus qui vont en banlieue comme chez moi ... ... ça fait vraiment une différence d'avoir les données du STIF en plus de celles de la RATP ?
Moi : En terme d'horaires et de passagers transportés, c'est clair. Mais pas en terme d'arrêts desservis et de kilomètres parcourus. Les arrêts RATP, ça fait moins de 30% des arrêts d'Île-de-France !
Lui : ah bon, mais c'est qui les autres ? Transilien, ça ne fait pas tant d'arrêts que ça ?
Moi : OPTILE, ça te dit quelque chose ?
Lui : j'ai déjà entendu ça quelque part en effet...
Moi : c'est écrit sur les titres de transport notamment. C'est l'Organisation Professionnelle des Transports d'Île-de-France. C'est un groupement de tous les autres "petits" transporteurs de bus de banlieue, et y en a plus d'une centaine ! Par exemple, à Boissy-Saint-Léger, on a des bus SITUS, STRAV et SETRA.
Lui : ah ouais, donc ça fait quand même pas de données en plus du coup. Et tu vas faire quoi ?
Moi : Plein de choses ! Je vais commencer par améliorer mon appli Firefox OS qui affiche les horaires de bus et permet de les consulter sans connexion, pour y ajouter les bus qui passent à Boissy !
Lui : Ouais. Sans vouloir te vexer, j'ai pas l'impression que ça va pas changer la face du monde, l'ouverture des données du STIF ... moi par exemple, je ne me sens pas du tout concerné.
Moi : Eh bien tu devrais ! L'opendata, c'est pas juste une histoire de développeur qui mangent de la pizza pendant un week-end et font une appli avec un gros coup de pub puis qu'ils arrêtent de maintenir deux mois après ... Il y a un vrai concept politique : rappelle-toi qu'au STIF, il y a des élus, c'est-à-dire des gens qui te représentent ! Et aussi que l'essentiel du financement du transport public dans la région, il est assuré par les collectivités régionales, donc un peu par nos impôts ! La mise à disposition de données brutes, c'est la transparence, c'est "citoyen, regarde ce qu'on fait en ton nom" !
Lui : Ah bon, faut que j'aille regarder les données du STIF maintenant ?
Moi : T'es pas obligé, mais tu peux, et c'est ça qui est important. C'est un peu comme le logiciel libre, c'est pas parce que tu peux télécharger le code source que tu vas le faire, que tu vas l'auditer ou que tu vas en faire ta propre version, la vendre et devenir riche, mais tu peux le faire ! Enfin tu peux essayer ... Si tu étais un journaliste par exemple, tu pourrais te servir de ces données pour contre-vérifier les informations communiquées.
Lui : Ouais, m'enfin bon, si les journalistes me disent que c'est la RATP qui décide des prix, ils vont surement pas aller télécharger les données du STIF pour vérifier quoi que ce soit ...
Moi : mouais, bon, c'est qu'un exemple. Tu peux aussi les croiser avec d'autres jeux de données en opendata pour faire des analyses originales ou inventer des nouveaux services innovants.
Lui : comme ton appli pour Firefox OS ?
Moi : je le mettrais pas dans la catégorie des services innovants, mais bon, c'est l'idée ! Mais tu devrais quand même aller jeter un coup d'oeil, il n'y aura pas que les données horaires sur la plateforme, tu trouveras peut-être quelque chose qui t'intéresse ;)

juin 11, 2015

Les horaires de bus dans la poche

Je me suis enfin décidée à publier ma deuxième application FirefoxOS.

Elle a une mission très simple : sauvegarder et restituer les horaires théoriques de passage de bus à un arrêt.

Son fonctionnement est simple : en deux étapes

l'initialisation (quand j'ai une connexion internet)

  • je choisis mon arrêt.
  • je sélectionne la ligne et la direction
  • je vois alors les horaires, et je peux les enregistrer

init

l'utilisation (quand je suis en déplacement, potentiellement sans connexion internet)

  • je vois la liste de mes fiches horaires enregistrées
  • je sélectionne celle que je veux, et je consulte les horaires

liste détail

Cette application utilise les données opendata d'Île-de-France, grâce à l'API navitia.io

Si vous voulez l'utiliser ailleurs, faites-moi signe : si votre région est couverte par navitia.io, je peux vous en déployer une version avec les horaires qui vous intéressent.

Cette application a été initiée pendant un hackathon chez Mozilla Paris en novembre 2014, puis peufinée par mes soins avec plus ou moins d'assiduité et de motivation pendant plusieurs mois.

C'est bien sûr open-source si vous voulez contribuer au code ou remonter des bugs. Si vous voulez supporter le coût de développement (énorme !) de l'appli, j'accepte les Flattries (et les bières, toujours).

Le but initial était de pouvoir avoir toujours sur moi les horaires de mon bus de banlieue peu fréquent, pour adapter mon itinéraire en connaissance de cause, et ce même si ça ne capte pas ...

Dans la pratique, j'ai déménagé depuis et ne prends plus ce bus de banlieue, et ses horaires ne sont toujours pas en opendata, donc j'aurais une utilisation assez limitée de l'application.

EDIT : le STIF a ouvert les données transport théoriques de toute l'Île-de-France donc ... l'appli fonctionne à présent sur les bus de banlieue !

J'espère que d'autres en auront l'usage ou sauront s'en inspirer pour d'autres utilisations.

oct. 30, 2014

Reprenez le contrôle de votre Android

Si un jour on vous avait dit que vous seriez espionné par votre lampe

de poche, vous auriez crié au Philippe K Dick http://t.co/IFSUJbUYqd

twitter_img

— Jean-noël Lafargue (@Jean_no) October 29, 2014

La lecture récente de ce tweet ainsi que ma participation à l'OpenWorldForum, dont le thème pour cette année était "Take back control", m'ont incitée à écrire cet article que j'avais en tête depuis fort longtemps.

En effet, il y a quelques mois, j'ai voulu télécharger une application de lampe de poche. Un truc tout con qui allume le flash de l'appareil photo en un clic et dont on peut mettre un raccourci sur son bureau. Je me suis donc rendue sur le marché d'application de mon smartphone Android et ai recherché une application répondant à ce besoin.

Et là, j'avoue que j'ai été fort étonnée.

Déjà, par le poids des applications. C'est une info assez peu mise en valeur, il faut chercher un peu pour trouver combien pèse une application. Mais j'ai un passif d'utilisation d'un smartphone low cost, le genre où il faut désinstaller les mises à jour des applications systèmes pour être bien sûr d'avoir assez d'espace dispo pour recevoir ses SMS ... donc c'est une information que je regarde toujours avec attention.

Donc bref, les premières applications proposées pesaient aux alentours de 5 Mo.
J'ai souvenir d'avoir utilisé (en dépannage) une distribution linux complète pesant à peine le double ! M'enfin bref, admettons que je me résigne à en installer une tout de même.

Et là surprise, pour allumer la lampe de mon appareil photo, elle me demande des autorisations tout à fait incongrues telles que l'accès à mes contacts (WTF ??).
Le site Snoopwall a d'ailleurs tout récemment publié un article dressant également ce constat.

En plus parano. Moi, je m'étais naïvement dit que les développeurs avaient dû coder ça dans l'urgence et dans le besoin d'une lampe de poche, et qu'ils avaient oublié de retirer les dépendances et les autorisations non nécessaires ... Ah, l'insouciance du grand public :p

Donc bref, ceci n'est qu'un exemple tout à fait quelconque, mais cela fait réfléchir à ce que les gens mettent dans les applications que nous installons les yeux fermés parce que c'est pratique et que la distribution de nos données privées ne nous tracasse pas plus que ça.

Mais plutôt que de se lamenter, je vous propose de vous parler de deux alternatives, qui apportent des solutions à ces deux problèmes cités plus haut.

Fuir les applis qui nous espionnent
Étonnamment, la solution à ce problème est assez simple. Il se trouve qu'il existe un autre marché d'application, ne proposant que des logiciels opensource et fournissant des indications sur le niveau de confiance que l'on peut attribuer à ces applications. Ça s'appelle F-droid, et c'est téléchargeable et installable sur son téléphone de manière tout à fait triviale.
Ce que j'apprécie particulièrement, c'est le fait qu'il prenne en charge les applications déjà installées.
Par exemple, lorsque j'ai installé F-droid, il m'a indiqué que j'utilisais les applications suivantes qu'il avait lui-même dans sa base d'applications : OSMTracker (une appli de contribution à OSM qu'elle est bien) ou encore Firefox.
Lorsqu'on navigue sur une application, en plus de la description de l'application, il nous propose (en gros, gras et rouge) des avertissements sur l'application. Par exemple, pour Firefox, il me met en garde du fait que "cette application promeut des extensions privatives" (en effet, des addons peuvent être installés, et ne sont pas nécessairement opensource(s?)) et également que "cette application épie et rapporte votre activité (en effet, des stats sont envoyés régulièrement aux développeurs pour améliorer le navigateur ; fonctionnalité bien sur désactivable dans les paramètres).
Nous voilà informés et donc en mesure de faire des choix pertinents !

Quelques points négatifs tout de même : je suis souvent tombée sur des applications peu abouties et où il fallait un peu lutter pour trouver comment ça marche (voire même ce que ça rend comme service).
Ce n'est pas sans rappeler les applications libres d'il y a quelques années, où rien qu'à voir l'IHM, on sentait bien que ça avait été fait par des geeks qui en avaient eu le besoin et non par une entreprise qui fait un logiciel pour rendre un service facturé à des utilisateurs clients ...
Mais pas de généralisation hâtive, on y trouve également quelques applications très satisfaisantes : j'ai par exemple découvert avec surprise Twidere, qui est un client Twitter que j'utilise maintenant régulièrement.
J'y ai également trouvé ma lampe de poche, qui pèse 112 ko (oui oui), est distribuée sous licence Apache 2 et ne demande que l'autorisation d'accéder à mon appareil photo et de bloquer l'extinction automatique de l'écran pendant qu'elle est en cours d'utilisation.

F-droid répond à la problématique des applications qui, sous prétexte de gratuité, bafouent notre droit à la vie privée. Mais ça ne répond pas nécessaire au problèmes des applications codées avec les pieds qui prennent tout l'espace disponible sur le téléphone inutilement.
Pour répondre à ce problème, j'ai trouvé une solution du côté de Mozilla.

Fuir les applications qui pèsent trop lourd
Pour bien comprendre, je pense qu'il est important de resituer le contexte. Contrairement à ce qu'on pourrait naïvement penser, Mozilla est une fondation qui a pour objectif, non pas de conquérir le monde avec un navigateur qui ressemble à un renard de feu / un panda roux. Non, Mozilla a pour but de favoriser l'accès à internet. De désenclaver les utilisateurs enfermés dans leurs systèmes privateurs en leur offrant un accès universel (notemment via le web).
Le navigateur Firefox est un outil qui répond très bien à ce besoin.
Thunderbird également, en nous rappelant que le mail est un outil de communication et non un logiciel Microsoft ou une IHM web de Google.
Et pour le mobile, les applications Firefox pour Android répondent également à ce besoin.
En effet, ces applications sont des encapsulations d'applications web qui s'installent et s'utilisent comme des vraies applications Android.

L'intégration des ces applications dans l'éco-système Android est réellement bluffant : ces applications

  • s'installent comme des app android à partir d'un marché d'applications
  • sont listées avec les autres applications dans le système
  • se mettent à jour comme les autres applications

[EDIT 2016 : Mozilla a mis fin à ce programme, il n'est plus possible d'installer sur Android des applications FirefoxOS avec Firefox pour Android. Mais les applications Firefox OS qui sont des réelles appli web restent utilisables sur Android (c'est le cas d'OpenBeerMap)]

Une fois installées, il est même parfois difficile de les différencier des autres. Ici, OpenBeerMap, installée sur un Android depuis le marché d'application de Firefox : capture 1 de l'intégration d'OpenBeerMap capture 2 de l'intégration d'OpenBeerMap capture 3 de l'intégration d'OpenBeerMap

Un point important à noter : ces applications peuvent fonctionner hors ligne (si elles sont bien foutues. Pas OpenBeerMap, donc). Ce sont les technologies du web, mais ça ne veut pas forcément dire qu'un accès au web est nécessaire à tout moment.
Bon ok c'est cool me diriez-vous, mais une application, en général, ça rend un service un peu plus avancé qu'un site web. Effectivement, mais Mozilla a aussi une réponse pour ça : des API d'accès au matériel sont en développement et en cours de standardisation.
Elles permettent donc à des applications web d'accéder à l'appareil photo ou aux contacts, d'afficher des notifications ou de faire vibrer le téléphone.

L'implémentation effective de ces APIs est encore au stade expérimental mais il y a déjà des choses sympa qui fonctionnent et on a déjà des services efficaces proposés ainsi.
Les applications sont téléchargeables sur le marché d'application de Firefox OS, le système d'exploitation basé sur les technologies du web que Mozilla a lancé il y a quelques années et qui a débarqué en France depuis quelques mois.

Par exemple, l'application de prise de notes de mon téléphone est une application Firefox pour Android
Elle fonctionne parfaitement hors ligne et sauvegarde en local les notes que je prends.
Elle permet également un stockage dans le cloud, pour permettre d'utiliser l'application depuis plusieurs terminaux.
Sans mentir, c'est sans doute une des meilleures appli de prise de note que j'ai testées sous Android.

C'est aussi sur le marché d'application de Firefox OS que j'ai trouvé l'application de météo que j'utilise au quotidien : l'appli F&C
Avec un design simplifié au max mais néanmoins convaincant et terriblement efficace, elle permet d'avoir une tendance sur la météo. Et elle pèse environ 350 Ko (dont la moitié occupée par des données, telles que les endroits où j'ai voulu connaitre la météo et que j'ai sauvegardés).

capture de F&C autre capture de F&C

Ces applications battent des records de poids. Mais pour le moment, elles ne répondent pas à ma première problématique et il est aujourd'hui difficile de savoir si elles sont utilisées pour collecter des données sur leurs utilisateurs.

Espérons qu'une solution adressant ces deux problématiques verra le jour prochainement.

mai 19, 2014

OpenBeerMap – où trouver ma bière préférée ?

EDIT : pour suivre l'actualité d'OpenBeerMap, suivez le mot-dièse #OpenBeerMap et le journal OSM https://www.openstreetmap.org/user/OpenBeerMapContributor/diary

Parfois, lorsque je sors avec des acolytes, on se retrouve dans un bar qui sert une bière blonde dégueulasse tout juste bonne à faire des panachés classique, et on découvre en sortant que le bar d’à côté sert de la bière belge d’abbaye.

Je ne suis pas une grande amatrice de bière, mais je trouve ça plutôt frustrant.

Et qui dit frustration dit besoin sous-jacent.

Et qui dit besoin dit « il me faut une application pour ça ! »

Bref, c’est ainsi qu’il m’est venu l’idée de faire une carte affichant les bars et les bières qui y sont servies, à partir des données OpenStreetMap bien sûr !

Le résultat est visible ici : http://openbeermap.github.io/

Voici comment ça s’est déroulé.

Bon, j’ai commencé par apprendre les bases du javascript (parce que mon langage de prédilection, c’est plutôt le python, mais c’est quand même nettement moins adapté pour faire des cartes sur le web).

Je suis parti d’un plugin Leaflet (qui est un bibliothèque javascript efficace pour afficher des cartes) pour afficher des données à partir de l’API Overpass.

L’API Overpass (qui est testable sur cet IDE (http://overpass-turbo.eu/) permet de faire des requêtes sur les données OSM avec toutes sortes de filtres.

Dans mon cas, c’est amenity = pub (ou bar ou cafe) et brewery = {nom de ma bière}

Assez rapidement et sans y connaitre grand-chose, j’ai pu faire une joli carte avec des cases à cocher pour les différents types de bière :

image : OBM

Puis, j’ai intégré tout ça dans BootLeaf, une template basé sur Leaflet et Bootstrap, afin d’avoir quelque chose de responsive et surtout de plus joli, notamment sur mes info-bulles

image : OBM

Puis, je me suis rendue compte que j’avais pas beaucoup de bars où l’information était fournie …

Un petit tour sur Taginfo m’apprend qu’il n’y a que 15 objets dans OSM sur toute la France avec le tag brewery de renseigné !

Autant dire qu’il y a du travail de contribution à prévoir si je veux que mon site ait vraiment un intérêt.

Du coup, j’en profite pour rajouter un petit formulaire permettant de renseigner directement sur le site les bières dispo, et les autres infos pertinentes (pour l’instant, j’ai retenu uniquement nom du bar, accès wifi, heures d’ouverture et heures d’happy hours) :

image : OBM

Les informations saisies dans le formulaires partent directement enrichir la base de données OpenStreetMap, ce qui me permet de les re-consommer derrière pour afficher quelles bières sont dispo : un cercle vertueux à consommer sans modération ;)

C'était la partie la plus délicate à réaliser pour moi qui n'était pas familière avec l'API d'édition d'OSM et toute la cinématique nécessaire pour réaliser des modifications ... D'ailleurs, la gestion des conflits a été soigneusement éludée pour le moment...

Bon, j’ai finalement temporairement retiré les heures (opening_hours et happy_hours) car je pense qu’un simple champ texte n’est pas très adapté pour enrichir ce type de donnée : j’oublie moi-même tout le temps le format de ce tag et je n’ai pas très envie d’implémenter une vérification du format dans le formulaire, donc ce n’est pas optimal … affaire à suivre.

Maintenant, y a plus qu’à !

Je compte sur vous pour participer et ajouter les bières servies dans vos débits de boisson favoris.

Et sinon, c’est tout open-source, et toute contribution est la bienvenue !

Par exemple, si une âme charitable avec des compétences en graphisme pouvait me fournir des images (en SVG et libre de droit) des verres à bières, ça serait merveilleux. J’ai essayé de dessiné le verre de la Kwak … mais j’ai renoncé !

EDIT : c'est chose faite, tout juste 4 mois après le lancement du projet : Affligem, Carmélite Triple, Chouffe, Guinness et même Kwak ont leurs icônes intégrées dans OpenBeerMap 

image : kwak

Et l'ergonomie pourrait être améliorée sur le choix des bières (aussi bien sur l'affichage que la contribution) j'imagine.