Le blog de nlehuby

sept. 15, 2013

JEP - La tour de l'horloge, le train bleu et la salle des pas perdus

La visite commence sous une fine bruine, au pied de la tour de l'horloge. Après l'émargement rituel (qui sert également à attribuer ou pas des places aux personnes sur liste d'attente), les hôtesses nous remettent une petite pastille jaune “pour la surprise au train bleu”.

Notre conférencier arrive, et la visite de la tour de l'horloge peut commencer.

image : tour de l'horloge

C'est un beffroi décoratif, qui a été construit en vue de l'exposition universelle de 1900, par la compagnie PLM (Paris Lyon Méditerranée) afin de démontrer sa puissance. Il faut s'imaginer qu'à l'époque, on la voyait depuis presque tout Paris ! L'histoire retiendra surtout (anecdote racontée par tous les conférenciers sans exception) que la gare n'a été inaugurée qu'un an après, donc bien après l'exposition universelle ...

C'est un centre d'affaire à présent sur ces premiers étages, nous prenons donc l'ascenseur. Admirez au passage le papier peint, probablement d'époque :p

image : j'aime ce papier peint

Nous pénétrons ensuite dans une salle percée d'un grand escalier en colimaçon où on retrouve des affiches publicitaires du PLM, qui sont en réalité des peintures (certaines originales !).

image : affiches

Nous commençons l’ascension par l'escalier, et nous avançons petit à petit dans le temps, dans cette tour-musée.

Un peu plus haut, nous retrouvons une exposition photo particulièrement intéressante, sur la gare de Lyon à travers le temps. On part de la petite station à 2 voix avec une cabane en bois (parait-il, il n'y a pas de photos de cette époque), à la grande stations où les skieurs (avec des skis démesurés à l'époque) embarquaient vers les montagnes à bord de trains mythiques, puis les TGV oranges fluo (comme quoi, finalement, les OUIGO bleus et roses, c'est pas si terrible que ça :p)

Mon attention se porte évidemment vers les tableaux d'information voyageurs :

image : vieux paneaux d'info voy

image : vieux paneaux d'info voy

image : vieux paneaux d'info voy

L’ascension continue, avec des photos contemporaines, puis le sommet. On s'arrête un instant pour imaginer les gens qui se succédaient dans cette tour pour faire fonctionner les quatre horloges de 36 mètres carrés (elles étaient éclairées de l'intérieur par un grand nombre de lampes à huiles !). On remarque également avec étonnement que la structure de la tour est entièrement métallique, et recouverte de pierres.

La vue au sommet est effectivement assez impressionnante. Malgré le brouillard, on distingue la butte de Montmartre au fond.

image : belle vue

Ensuite, direction la salle des pas perdus, où on peut distinguer des fresques au dessus des boutiques.

Personnellement, je fréquente la gare de Lyon depuis fort longtemps, et je ne les avais jamais remarquées !

Le conférencier nous raconte avec un entrain et enthousiasme l'histoire de ces peintures décoratives, qui représentent les villes desservies par la gare.

On peut reconnaître chacune d'entre elle par un monument représentatif.

Les représentations sont inégales car la fresque a été interrompu puis reprise par un autre artiste lors de l'agrandissement de la salle. En particulier, c'est très urbain au début, puis très bucolique et campagnard au milieu. Enfin, on appréciera le Panthéon significativement plus grand que la Tour Eiffel !

image : fresque

Ici Marseille, identifiable par Notre-Dame-de-la-Garde, séparée de Toulon par une fougère, et de Montpellier par la mer

Cliquez pour voir la fresque entièrement (via Wikimédia Commons) :

Gare de lyon
110dpi

Et enfin, pour finir, le prestigieux restaurant Le Train Bleu !

image du train bleu

Là encore, ce sont des peintures qui sont à l'honneur, mais sur les plafonds cette fois-ci.

le plafond est très plaisant

Nous méditons toutes ces belles images en dégustant un petit déjeuner gracieusement offert par Gare & Connexions ;)

image de serviette

sept. 12, 2013

JEP 2013 - retours sur les inscriptions

Cette année, pour les JEP, je voulais faire une spéciale transports en commun !

Je me suis orientée vers la SNCF et la RATP. On notera également quelques belles initiaves du côté de Chelles avec les balades en omnibus hippomobiles … mais c'est un peu loin de chez moi et ça ne dure que 2 jours, donc il faut optimiser !

Étrangement, aussi bien côté RATP que SNCF, il fallait s'inscrire à l'avance.

J'avais noté soigneusement les dates de l'ouverture des inscriptions dans mon agenda pour être bien sure d'avoir ma place.

Pour la SNCF (Gares & Connexions), le jour J j'ai pu m'inscrire sans trop de soucis.

Deux petits obstacles : les dates données étaient fausses (les visites étaient le vendredi 14 et le samedi 15, dates qui n'existent pas). Je me suis donc inscrite à l'aveugle, puis ai envoyé un mail pour confirmer les dates (qui étaient finalement le vendredi 13 et le samedi 14)

Il n'y avait pas de confirmation d'inscription et pas de moyen de connaître la date et l'heure de la séance réservée, à moins d'envoyer un mail à Gares & Connexions.

Je salue au passage leur réactivité ;)

Pour la RATP, ce fut plus chaotique.

L'inscription était étalée sur 3 jours, mais très peu de places semblaient mises à disposition chaque jour.

Il était possible de réserver à partir de 9h pendant ces trois jours. Malheureusement, à 9h10, c'était déjà trop tard !

Bon, admettons, le deuxième jour j'arrive tout de même à initier ma réservation et là … surprise ! Il faut fournir les dates et lieux de naissance véridiques des personnes qui souhaitent participer. Le temps de réunir ces précieux éléments, c'est déjà trop tard, la réservation saute !

Bref, c'est finalement une expérience assez décevante de ne pas réussir à s'inscrire à la moindre visite, surtout lorsqu'on a pu en repérer quelques unes intéressantes et qu'on campe devant le site en rafraîchissant la page toutes les 10 secondes pour vérifier si les inscriptions sont ouvertes …

Il parait que les goodies délivrés lors des visites valaient le détour ceci dit.

Finalement, je trouve un peu dommage qu'il y ait autant de barrière à l'entrée : je suppose que ça attire principalement des gens un minimum passionnés, qui ont vu que les réservations étaient possibles à l'avance et ont fait le nécessaire pour obtenir des places. Certes, malgré “l'élitisme”, toutes les places sont prises, et rapidement. Mais cela écarte le commun des mortels, qui prend pourtant les transports tous les jours et n'a pas la moindre idée de ce qu'est le PCC, de comment fonctionne son RER ou que le train qu'il prend tous les matins est aussi vieux que lui.

Pourquoi ne pas proposer, en plus des journées européennes du patrimoine, des journées portes ouvertes à l'occasion, par exemple de la semaine européenne de la mobilité (ou de la journée des transports publics, qui passe relativement inaperçue je trouve).

Bref, l'année prochaine, je sors des sentiers battus et je fais le musée des transports urbains de Chelles  et le musée du rail de Rosny !

août 15, 2013

La baie de Somme

Aujourd'hui, un petit railtrip bien sympathique, sur le chemin de fer de la baie de Somme.

Déjà, la baie de Somme :

image de la baie de Somme

un coin plutôt sympa, où, comme dans la région du Mont-Saint-Michel, les grande marées recouvrent ou au contraire laissent découvrir des paysages interminables de sables, de petits lacs et de prés salés.

Maintenant, il faut imaginer une vieille ligne de chemin de fer, et ses locomotives à vapeur :

image de locomotive autre image de locomotive

On prend le départ à la gare de Saint-Valéry-sur-Somme.
Et c'est déjà un enchantement car le départ est en bout de ligne. Il y a donc une platerforme de retournement, sur laquelle on fait tourner la motrice pour la mettre dans le bon sens.
J'avais déjà rencontré ce genre de chose dans un atelier de maintenance des RER (pour déplacer les essieux sans effort, il y a des rails, et des platerformes de retournements, mais manuelles).

image de locomotive en retournement

image de retournement

Bref, la locomotive, qui fume déjà depuis quelques heures (car il faut du temps pour allumer un engin de la sorte) tourne lentement, s'arrête pour une purge et reprendre de l'eau, puis nous pouvons embarquer.

Évidemment, on ne peut pas mettre une locomotive à vapeur avec une voiture dernier cri : on embarque donc dans des petits wagons de bois au charme tout à fait désuet.
charme désuet

image

À force de prendre des photos, on se retrouve en seconde classe ...

image de gens

Quelques photos de mes acolytes et moi, en attendant le départ du train !

Le train part tout doucement.
Au début, on peut se laisser rêvasser en regardant la baie de somme dont on s'éloigne doucement. Puis on passe à travers champs, les paysages sont moins intéressants... jusqu'à ... la gare de Noyelles-sur-Mer.
Là, se déroule un étrange manège :
Notre train s'arrête.
Puis, sur la voie voisine, un autre train à vapeur arrive et s'aligne à côté.
Là, je n'ai pas tout compris, j'ai vu passer notre motrice, en marche arrière sur la voie d'à côté.
Puis, une autre locomotive (celle de l'autre train), en marche avant, qui est ensuite venue se raccrocher à ce qui était avant l'arrrière du train. Nous sommes repartis, en sens inverse, pour continuer notre voyage.
Au moment où nous quittons la gare, un TER passe : pfiou, trois trains en même temps, c'est l'heure de pointe à Noyelles !

image de la gare de Noyelles

Nous repartons, après avoir changé de locomotive
 

Nous arrivons enfin à notre terminus, au Crotoy.
Là, petite pause pour reprendre du charbon :

image de charbon

J'en profite pour terminer mon inspection des voitures :
image de la première classe

La première classe avait l'air plus confortable ...

image de wagon pas accessible

Pas très accessibles, ces voitures !

les incivilités

Déjà, à l'époque, les incivilités étaient présentes dans les transports !

Puis, bien plus tard dans la journée, le railtrip en Picardie s'achève, dans la jolie ville de Tréport, aux majestueuses falaises.
Ici, l'attraction à ne pas rater, c'est le funiculaire, à même la falaise, qui est vraiment impressionnant

les falaises du Tréport

Bon ceci dit, une fois dedans, ça ressemble juste à un gros ascenseur : funiculaire 

En tout cas, la vue d'en haut est assez sympa. Avant de descendre (par l'escalier cette fois), mes acolytes et moi feuilletons la brochure publicitaire, qui nous apprend que le funiculaire a été temporairement remplacé par un téléphérique urbain, qui s'est révélé bien moins efficace à cause des vents forts.

image de la vue en haut de Tréport

juil. 22, 2013

Les bords de Marne

Aujourd'hui, j'applique la campagne de publicité de Transilien au pied de la lettre : “pas besoin de partir loin pour voyager” et je m'offre une petite excursion touristique à l'autre bout de mon département : destination les bords de la Marne !

image : pas besoin de partir loin pour voyager

On m'avait dit par ailleurs que c'était bien aménagé pour les cycles, donc mes deux acolytes et moi commençons le voyage par descendre de chez moi à la gare RER la plus proche, sur nos vélos !

Première étape : un petit trajet en RER. Et premières difficultés aussi.

rappel sur les conditions de prise du vélo dans le train (source : RATP.fr)

:

image : conditions d'emprunt du RER

conditions d'emprunt du RER avec son vélo (RATP.fr)

En effet, avec un vélo, on se retrouve confronté à une petite partie des contraintes d'accessibilités liées au transport en commun.

On commence par emprunter les portillons élargis. Nous sommes trois avec trois vélos, nous devons donc valider trois fois sur le portillon, qui n'a pas l'air d'apprécier le traitement.

Puis, direction l’ascenseur, pour descendre à l'étage d'en dessous.

La sortie de l’ascenseur est située dans un recoin, on galère un peu pour sortir nos trois vélos, puis direction l’ascenseur suivant, pour monter à l'étage du dessus.

image : ascenceur

schéma pas du tout (mais vraiment pas du tout) à l'échelle

Une fois sur le quai, on se demande comment on va faire rentrer nos 3 vélos dans le train.

Là, j'ai une illumination (ou des années de prises quotidiennes de ce mode de transport plutôt) : je repense aux espaces aménagés dans la rame pour les gens à mobilité réduite, où il y a largement la place de caler trois vélos.

De mémoire, c'est à l'avant, donc nous nous positionnons en tête de train.

Le train arrive, l'espace élargi n'est pas du tout à cet endroit là dans ce modèle … échec donc. Nous rentrons tout de même, et nous tassons nos encombrants vélos à moitié sur la barre et à moitié contre les portes.

Au bout de deux stations, on sent bien qu'on gêne et qu'on ne peut pas rester comme ça. Nous partons donc en opération commando : à l'arrêt suivant, nous descendons et nous courons sur le quai pour re-rentrer dans le train à l'endroit où il y a le fameux espace élargi.

Effectivement, on y est nettement plus à l'aise, on peut appuyer le vélo dans un coin et s'asseoir à proximité, le tout sans déranger. C'est donc significativement mieux … au dommage collatéral près qu'un de mes acolytes n'a pas été assez rapide pour embarquer et est resté sur le quai … échec encore donc.

Comme nous sommes bien installés, nous allons jusqu'à notre destination (Saint-Maur Créteil), et l'attendons là-bas.

Le pauvre n'était pas dans le fameux espace aménagé PMR … ce dernier n'est pas situé au même endroit en fonction des modèles de train, et mon acolyte n'a donc pas pu se positionner au bon endroit pour embarquer.

Il nous faut encore prendre un ascenceur pour regagner la sortie.

Nous cédons notre place à une dame avec une poussette et attendons qu'elle nous renvoie l'ascenceur (au sens propre hein, pas au figuré …).

Et là surprise, pas moyen de faire rentrer les vélos dans cet ascenceur, même en diagonale (et on a essayé les diagonales des trois dimensions …)

Donc c'est parti pour l'escalier.

Nous quittons la gare après avoir emprunté les portillons élargis et ouvert la voie à un flot de fraudeurs (et/ou de gens ayant eu la flemme de revalider leur pass Navigo pour sortir).

Nos vélos, qui jusque là étaient plutôt des poids encombrants, retrouvent leur utilité ; nous enfourchons nos bolides !

Pour nous guider dans notre balade, j'avais déchiré les indications d'un itinéraire sur une brochure. À l'heure actuelle, je me demande encore pourquoi j'avais fait ça au lieu de prendre toute la brochure, qui contenait sûrement une carte avec le tracé de cet itinéraire -_-

Le début est assez aisé grâce aux indications claires, aussi bien sur les noms de rues que sur le décor (promenade plantée de platanes, passerelle de béton armé, etc). Nous traversons une première fois la Marne (par une passerelle accessible, ce qui nous permet de l'emprunter à vélo), et ça nous donne un bon avant gout de la balade.

Nous observons les iles (sans trop savoir à ce moment si nous allons y aller ou pas … c'est là la joie de l'itinéraire sous forme de texte verbeux …) et les ponts qui marquent également les villes voisines (pont de Maisons-Alfort d'un côté, et pont de Créteil de l'autre)

Mon morceau de brochure nous invite à longer la rivière pour rejoindre la première île (qui répond au doux nom de Brise Pain) en empruntant un pont barrage enjambant un bras de Marne.

Nous traversons l'île en roulant pour rejoindre le pont suivant (de Créteil, donc). Mais nous sommes stopés net dans notre élan car nous sommes sur une île très fine, et l'indication “traversez le pont en faisant bien attention, car il y a de la circulation” n'est pas très claire. Doit-on le prendre pour rejoindre une rive ou pour rejoindre l'autre ?

carto

hé hé, il y a deux ponts **!**

Pour le savoir, nous cherchons la prochaine étape indiquée sur la brochure en interrogeant les passants.

“Bonjour, je cherche le chemin de Halage”

“le chemin de qui ?

“de Halage”

“ah … connais pas”

Je n'ai appris que bien plus tard, par le plus grand des hasards d'ailleurs, que Halage n'était pas le nom de quelqu'un, mais un terme générique désignant le fait de tirer (haler) son bateau ou autre embarcation le long d'une berge.

Comme à cette époque, je ne connaissais pas encore l'application OSM pour Android, qui permet de visualiser des cartes hors lignes, disons que mes acolytes et moi avons passé un bon quart d'heure à tourner dans le coin, à interroger des gens et à chercher un plan de quartier …

Puis nous avons fini par trouver les quelques marches qui étaient sensées, d'après mon itinéraire, précéder le fameux chemin de halage : c'était en fait un bel escalier … ou le retour de “porte ton vélo sur tes épaules”. Nous nous retrouvons effectivement sur un chemin qui longe un bras de Marne, pas franchement cyclable. Nous retraversons un petit pont un peu plus loin pour … retourner sur l'île sur laquelle on était au début ! Heureusement, je n'ai vu ça qu'après, en refaisant mon trajet sur la carte, car il aurait été dommage que la frustration d'avoir tourné en rond pour rien nous prive du plaisir d'admirer le paysage.

C'est en effet, à mon sens, la partie la plus intéressant du voyage : après l'allée du couscous, on se retrouve au milieu d'une île traversée de multiples bras de Marne (on passe d'ailleurs sans même s'en rendre vraiment compte de l'île de Brise Pain à l'île Sainte Catherine), où on alterne les paysages d'eau, de berges vertes et sauvages, et de petites maisons colorées (roses ou bleues notamment) ou plus récentes.

On aperçoit même parfois les petits jardins qui donnent sur la Marne, et des gens qui prennent l'apéro sur une barque au beau milieu de l'eau. Bref, on oublie qu'on est en ville, en région Parisienne, à moins de 2 km d'un arrêt de métro !

Après ce petit passage bien dépaysant, on traverse un nouveau pont et un nouvel escalier “porte ton vélo sur ton dos”, et on retrouve les “bords de Marne” tels qu'on se les représente couramment : des berges vertes aménagées, avec une piste cyclable et de nombreux bancs, des enfants qui font des patés de terre et d'herbe et des vieux qui promènent leurs chiens respectifs, et des clubs nautiques régulièrement espacés, qui proposent de la voile, du canoe ou du ski nautique.

La première partie n'est pas très palpitante : la vue sur le port de Bonneil nous permet de distinguer une grande variété de conteneurs.

Les îles que l'on voit après présente plus d'intérêt, car elles ont su garder un caractère plus sauvage pour la plupart. Ma brochure nous décrit avec étonnante précision la flore et la faune, notamment ornithologique.

Au bout d'une bonne demi-heure de vélo entrecoupées de pause pour continuer la lecture de ma brochure et faire une petit pic-nic dans l'herbe, nous arrivons à l'endroit où le RER traverse la Marne (très bon repère visuel et sonore). Le chemin que nous empruntons s'appelle maintenant “la promenade des Anglais”.

À ce moment, on est plutôt contents d'être à vélo, car ces berges sont très étendues et ça fait déjà plusieurs kilomètres qu'on longe la Marne. Ma brochure égrenne les noms des oiseaux rares et des espèces végétales protégées, tout en expliquant l'origine des noms des quelques îlots naturels ...

Nous arrivons finalement au pont de Champigny, qui n'est plus très loin de la station de RER du même nom.

Pas trop de soucis d'accessibilité pour le retour, ce qui nous laisse le loisir de méditer à notre futur achat de maison sur l'île de Brise Pain :p

J'ai, bien plus tard, retranscrit notre petite escapade train + vélo + train sur une carte, avec quelques détails intéressants fournis par la brochure.

Cliquez ici pour voir la carte complète en plein écran

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